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a) Le mouvement « yéyé » :

Johnny Hallyday, Françoise Hardy, Sheila, Richard Anthony, Eddy Mitchell, Claude François, Sylvie Vartan, France Gall etc .. étaient des chanteurs des années 60 nommés les yéyé. C’est dans les années soixante qu’est né ce mouvement « yéyé », il consiste à chanter des chansons, dans lesquelles les auteurs ne s’engagent en aucun cas.

Edgar Morin, un sociologue français, fut le premier à décrire ce mouvement en utilisant le terme de « yéyé » qui est la transcription française du  « Yeah », ponctuant les chansons  de rock et de twist américaines.

Tous ces artistes étaient très à la mode à cette époque là et connaissaient vraiment un très gros succès au près d'une large majorité de Français, et notamment la jeunesse. Ils étaient synonymes d'insouciance, de légèreté, de fantaisie, de joie de vivre.

Ils ont abordé de manière différente les rapport amoureux, souvent sous des aspects beaucoup plus libres. Avec Johnny Halliday et Eddy Mitchell c’était une ouverture sur le rock, le twist et l'Amérique en général. Le mouvement « yéyé » fait suite à la guerre de 39-45, aux 30 glorieuses et correspond un peu à un « lacher-prise » dans l'esprit des gens.

Ces artistes là ne se sont pas positionnés au-travers de leurs chansons par rapport à Mai 68 et ont continués leur mouvement, touchant toujours un large public malgré les événements de la rue.

Nous pouvons donc légitimement se poser plusieurs questions :

Est-ce de l'indifférence de leur part ?

Ont-ils eu peur de perdre leur public ?

Cependant, nous pouvons également nous demander si finalement, ce mouvement « yéyé », totalement apolitique n'a pas ouvert une brèche qui a entraîne la transformation de la société. Et, de l'insouciance de cette époque, nous somme peut-être passé à une période de plus grand questionnement.